« Dionysus »
de Dead Can Dance, chez PIAS

Après une petite pause de 6 ans, le duo britannico-australien, composé de la contralto Lisa Gerrard et du baryton Brendan Perry, est de retour pour un voyage musical entre Méditerranée et Océan Indien, où les sonorités ethniques croisent des mélopées plus européennes.

Cet album est donc est une forme d’ode aux métissages, une fête païenne grandiose. C'est pourquoi il lui a été donné le nom du dieu grec du vin et des excès, Dionysos, qui est encore célébré de nos jours !
Pour l'anecdote, cet opus a été publié le Jour des morts; date qui n'est pas anodine, puisqu'il s'agit en effet du jour d'une fête typique de la culture mexicaine, dont un masque traditionnel figure sur la (superbe) pochette de l'album.

 

Dionysus est un album court: sept pistes entre quatre et sept minutes, pour un total de trente-six minutes, agencé en deux “actes”. Ainsi, il ne doit pas s'écouter comme une succession de titres mais bien comme un ensemble cohérent en deux parties.

Même si on peut qualifier cette nouvelle création comme « du pur Dead Can Dance » (langues et instruments d’un autre âge, la formule est connue), elle est à la fois très différente des premiers albums. Et c'est tant mieux car ça veut dire que le duo créatif a évolué : si les deux chanteurs se sont délibérément mis en retrait, c'est pour mieux laisser la place aux percussions massives et autres mélodies hypnotiques, qui prendront bien rapidement le pas sur les a priori, et le voyage en terre inconnue se révèle alors parfait !

 

Un coup de cœur de Pascal, médiathécaire à Aulus-les-Bains

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