Médiathèque de Lorp-Sentaraille

Laboratoire XY : Résonnance. Projet d'échange, de mélange et de voyage du 3/05 au 1/07

En exposant deux fois la bande du négatif, deux photographes communiquent, sourds et aveugles à l'autre, pour offrir aux spectateurs la fusion de deux apparences de réalités initialement séparées par l'espace et le temps

 

 

Médiathèque de Seix

Thomas Guillin : Conquêtes, du 10/05 au 23/09 où aura lieu une rencontre avec le photographe

Un voyage entre deux mondes.
Une traversée.
Une ascension.
Une chute.
Une réalité mythifiée.
Aux portes d’une cité nouvelle.
La série de photographie intitulée «Conquêtes» est une expression visuelle de territoires en mutations, sujets d’importantes transformations de formes et de destinées. Dans une mécanique fortement emprunte de cosmogonie (partie des mythologies qui racontent la naissance du monde et des humains), cette série d’images explore avec tension et dramatisation extrême le surgissement d’une cité nouvelle au cœur de néants

 

 

Médiathèque de Fabas

Arnaud Chochon et la plasticienne Rosangela Del Arco, Way to blue / Amar, du 2/09 au 27/10.

Sur le fond comme sur la forme, « Way to blue / Amar » explore l’interaction entre deux disciplines artistiques liées à l’image. Il nous dévoile un parcours qui devient multiple et universel. Avec force et poésie, cet ensemble d’œuvres évoque l’absence et la présence, la traversée d’une vie qui nous ramène à cette question très vaste de la condition humaine.

 

 

Médiathèque de La Bastide de Sérou

Emilie Touchard Core : Wrac’h, du 03/10 au 02/12.

"Cette sélection de photos est une réflexion sur mes traversées. Sur les petits détails et les grands paysages qui m'émerveillent et font de moi une jeune adulte qui tend à repenser le concept de sécurité et de "maison". Je suis ma propre maison et je bouge"

Médiathèque de Castillon en Couserans

Séverine Galus : Sidonie, du 3/11 au 31/12

« Ma fille, Sidonie, est trisomique. Elle a aussi la particularité d’avoir deux mamans, mais c’est un autresujet. En montrant ici quelques fragments de sa vie d’enfant, de jeune ado, tantôt joyeuse, tantôt triste, parfois clown, toujours combative et optimiste malgré les embûches, je souhaite questionner le spectateur sur ce qu’il considère comme la norme. Et je pose la question : sommes-nous près en tant qu’individu, en tant que société, à traverser la barrière des préjugés pour mieux accepter et faire plus de place la différence ? Les différences... »

 

 

Médiathèque de Saint-Girons

Augustin Campos : La gare de la paix, du 3/11 au 31/12

Zahony, Hongrie. Nous sommes début mars 2022, à la frontière ukrainienne, au septième jour de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Entre 4000 et 5000 réfugiés arrivent chaque 24 heures à bord des dizaines de train qui se succèdent en gare jour et nuit. Au début, ils viennent surtout de la capitale et de Kharkiv. Une valise à la main souvent, un look citadin, on peut y voir autre chose qu’unexil forcé. Mais les visages ne trompent pas. Parmi eux, des femmes, de nombreux enfants, des grand-mères,
des vieillards, ainsi que des centaines de ressortissants étrangers. Il faut être patient. L’attente dans le train peut se compter en heures. A la fenêtre ou à la porte se dévoilent, les uns derrières les autres,leurs visages exténués. Parfois songeurs, parfois rassurés. Souvent déroutés. Bouleversés par la soudaineté de la fuite.

 

 

Médiathèque de Massat

Bridget Sheridan : Niva, du 2/12 au 31/01 2024.

Niva, brume, brouillard en occitan : fines gouttelettes en suspension dans l’air. En montagne, lors de nos pérégrinations, notre corps se perd dans les nuages. On cherche l’horizon, devenu invisible. La montagne se voile, se dévoile et se voile à gouttelettes en suspension dans l’air. En montagne, lors de nos pérégrinations, notre corps se perd dans les nuages.
On cherche l’horizon, devenu invisible. La montagne se voile, se dévoile et se voile à nouveau pour laisser paraître ses formes, ses creux, ses vallons. On est confronté à des parois rocheuses qui se dressent soudainement face à nous. La brume file à toute vitesse sur l’herbe, à travers les arbres, entre deux pics. La lumière la pénètre facilement ou pas, suivant l’épaisseur. Le regard se pose, puis se perd dans la blancheur des fines gouttelettes d'eau en suspension qui laissent l'imagination du randonneur glisser au-delà du paysage montagneux ; un regard traversant qui, au-delà du silence qui accompagne ce vide, nous
engage à penser la montagne comme un espace où s’écrivent des histoires, où s’invite le doute, le mystérieux, voire le sublime