Une rose seule, de Muriel Barbery

Un roman raffiné et délicat comme en parle si bien Monique Pétillon dans Le Monde du 9.10.2020 :

"Un haïku du poète japonais Kobayashi Issa (1763-1827) a inspiré à Muriel Barbery la structure en miroir de son cinquième roman : « Nous marchons en ce monde/sur le toit de l’enfer/en regardant les fleurs. » C’est le récit du voyage initiatique à Kyoto d’une jeune Française, Rose : un pèlerinage posthume sur les traces de son père, un marchand d’art japonais, Haru Ueno, dont, sans l’avoir connu, elle pourra enfin découvrir le testament à l’issue d’un itinéraire soigneusement programmé, de temples en maisons de thé.

De ces douze courts chapitres, scandés par de petites paraboles mettant en scène des fleurs ou des arbres, l’autrice de L’Elégance du hérisson (Gallimard, 2006), qui a vécu deux ans au Japon, a fait un magnifique texte, frémissant, ciselé. Une ode à ce « pays d’arbres et de pierres » et à une ville propice aux métamorphoses. Et si une romanesque histoire de deuil et d’amour s’ébauche, c’est toujours en écho à des légendes lointaines et à des préceptes de sagesse. (...)"

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